Déclaration des élus CFDT et de la CFDT

La CFDT et ses élus sont dubitatifs, perplexes voire très inquiets sur le traitement de « faveur » que leur fait subir la direction directement ou indirectement via le management….
Qu’attend la direction des représentants du personnel ? Des élus qui signent les yeux fermés tout ce qu’elle souhaite au détriment des salariés pour le soit disant bien des entreprises et des actionnaires !

Les élus CFDT ont une notion du dialogue social qui semble loin d’être celui qu’attend la direction. L’intérêt général des salariés est la priorité de la CFDT. Nous ne sommes pas là pour l’intérêt personnel de quelques uns.

La mise au pilori des élus CFDT dès lors que ceux-ci sont en désaccord avec l’une ou l’autre direction du groupe est une pratique qui s’accentue fortement.
La direction souhaite-t-elle « réduire à peau de chagrin » ce dialogue social d’autant plus que les règles de la représentativité des salariés vont changer, CSE, … 

Dans ce contexte-là, la CFDT et ses élus interpellent la direction afin de clarifier et régler la situation afin de relancer un dialogue social digne d’une ESN du 21ième siècle. 

Résultats du référendum

La CFDT : Présent partout Présent pour tous !

Accord temps de travail 2018

Le résultat du référendum est tombé la semaine dernière… nous l’avons tous vu.

La CFDT et les élus Sopra Banking Software ont pris acte de la décision de la majorité des salariés de valider l’accord temps de travail soumis à référendum.

Nous remercions les 31% de salariés qui ont compris que cet accord ne pouvait pas être signer par vos représentants CFDT en l’état et qui n’ont pas cédé à la peur insufflée par la propagande de la direction.

Quoi qu’il en soit, nous continuerons à œuvrer pour l’intérêt général des salariés, soyez-en sûr.

Encore une condamnation pour non-respect du droit européen des congés payés

Un rappel sur les CP.

Pour l’Union Européenne, tout encadrement de la période de prise des congés payés doit reposer sur une période raisonnable.
Si à l’issue de la période, les congés n’ont pas été pris, il appartient à l’employeur de démontrer que le salarié avait la possibilité de prendre ses congés.
Toute perte automatique des droits à congés payés non posés à terme est
de principe illégal.
A défaut de cette démonstration il est tenu de régler une indemnité
compensatrice de congés payés.

Voir CJUE, 6 novembre 2018, aff. C-684/16 et C-619/16