ÉGALITÉ FEMMES HOMMES : LA CFDT SALUE L’ALLONGEMENT DU CONGÉ PATERNITÉ

Revendication historique de la CFDT, l’allongement du congé de paternité porté à 28 jours pour toutes les formes de parentalité est une avancée sociale majeure.

Si la CFDT préconise à terme un congé de deux mois, tout comme le rapport des « 1000 premiers jours de l’enfant », elle salue l’étape franchie aujourd’hui. L’enjeu de l’égalité entre les femmes et les hommes passe par une meilleure répartition des tâches, une meilleure coparentalité, et une reconnaissance dans la société comme dans les entreprises de la responsabilité et l’engagement des pères.

Selon le rapport Igas sur le congé paternité, en 2016 le taux de recours global était de 67% mais de 80% pour les pères en CDI, 88% pour les fonctionnaires, 48% pour les CDD. Comme le montrent ces chiffres, trop de freins demeurent, notamment pour les pères dans les emplois précaires.

Rendre automatique pour tous la moitié de ce congé à la naissance de l’enfant est une mesure de justice, et doit permettre à chaque couple de construire ensemble un équilibre dans l’accueil de l’enfant et l’articulation entre vie familiale et vie professionnelle. Tous, parents comme entreprises, nous avons à y gagner.

Congés payés : ne vous faites pas “blouser” !

Attention la pose des congés payés reste à votre main ! 
Les préconisations que vous recevez de vos managers ne sont que des « recommandations ».

Vous ne pouvez pas vous voir imposer de “règles” comme par exemple de poser plus de 20 jours de congés par été, ou de ne conserver un solde de seulement 6 jours au 1er janvier…
Les congés payés n’ont pas été créés pour réguler l’activité de l’entreprise mais pour permettre aux salariés de se reposer et d’avoir une vie privée.
Cette année encore, les élus CFDT CSE ont remonté des cas inacceptables et illégaux :
–          Manager posant des RTT salarié à un salarié
–          Manager imposant des congés payés aux salariés
–          Manager imposant des RTT hiérarchique sans respecter le délai de 7 jours ouvrés
–          etc…

Aussi, la loi impose l’octroi d’une à deux journées de congé supplémentaires de fractionnement dans les cas suivants :

–           si un salarié peut prendre une semaine entre le 01 novembre et le 30 avril sur les 4 semaines de congé principal (20j : 5ème semaine exclue) il a droit à 2 jrs supplémentaires
–          si un salarié peut prendre 3 à 5 jrs ouvrables entre le 01 novembre et le 30 avril sur les 4 semaines de congé principal (20j : 5ème semaine exclue), il a droit à 1 jour supplémentaire.

Un rappel au cours des congés donne également droit à 2 jours de CP supplémentaires qui viennent s’ajouter à la récupération des jours annulés et au remboursement des frais afférents (article 24 de la convention collective des bureaux d’études).